
La Dame du Nil a existé, Seize siècles avant Cléopâtre, une femme régna sur l’Egypte. Fille cadette du pharaon Thoutmosis Ier, elle s’appelait Hatshepsout et connut un destin fabuleux.
Son père, devient en elle un caractère hors du commun, la promit u pouvoir dès son plus jeune âge et cela malgré hostilité des grands prêtres. Mais une femme ne pouvait prétendre à être sacrée officiellement pharaon et, à la mort de son père, Hatshepsout dû se résoudre à épouser son demi-frère, ce personnage falot, dont elle n’eut que des filles, laissa régner à sa guise. Toutefois, il désigna le fils que lui donna une concubine, comme héritier, en faisant ainsi le futur rival de sa femme.
Guerrière intrépide et femme de fer, Hatshepsout conduisit elle-même des expéditions punitives sanglantes. Sa seule faiblesse : un impossible amour pour Senmout l’architecte, qui construisit, sous ses ordres, son tombeau funéraire, le temple Deir-el-Bahari, un des plus purs joyaux de la Haute Egypte.
Elle se fit octroyer la régence à la mort de Thoutmosis II, mais ne l’exerça pas longtemps : la haine de son beau-fils et le poison mirent fin à ses jours.
Née en Nouvelle Zélande, vivant au Canada, Pauline Gedge fervente égyptologue, a très vite confirmé la réputation internationale que lui a value La Dame du Nil par deux autres évocation de l’Egypte pharaonique : Les Enfants du Soleil et Le Tombeau de Saqqarah.
Bonne fin de journée