Auteur : Christian Dedet
Editeur : Phebus
Date de parution : mars 1999
Collection : Libretto, numéro 21
Format 12 cm x 18 cm
Nombre de pages : 459
Christian Dedet, l'auteur de ce livre nous raconte l'histoire vrai de Jean Michonet, métis franco-gabonais rencontré à Port-Gentil dans les années 1970.
Orphelin de sa mère Marie-Isaac, métis gabonaise, puis de son père, pionnier venu de Bordeaux, à quatorze ans Jean Michonet est le cadet d'une fratrie de 3 garçons. Il continuera, sur les traces de son père, cette vie de pionnier et d'aventurier, fidèle à ses deux cultures, sans jamais vraiment pouvoir en adopter une en particulier.
Il sera tour à tour recruteur de main-d'œuvre pour une compagnie forestière, forestier lui même, transporteur fluvial sur le fleuve Ogooué, chasseur de crocodiles, conseiller du président Léon M'Ba, vendeur de meubles puis à nouveau forestier. Sans toute fois perdre de vue les drames du Gabon, comme la lèpre, qu'il combattra en s'improvisant infirmier durant des années.
Curieux de tout, il saura se faire accepter de la plupart des ethnies qu'il sera amené à rencontrer durant ces expéditions dans tout le Gabon, il sera même initié au bwiti (société secrète au Gabon) dont il sortira transformé.
Le Mot de l'éditeur :
Ni blanc ni noir, exilé partout, Jean Michonet échappe à quinze ans à l'orphelinat de Brazzaville (on est avant la guerre) et devient recruteur de main-d'oeuvre pour le compte des compagnies forestières. Il écume le sud du Gabon, encore inexploré. Sa vie pourrait être un roman d'aventures comme tant d'autres, si ne le retenait, presque malgré lui, le subtil écheveau des solidarités humaines. Ayant gardé les meilleurs éléments de son « négoce », il crée son propre chantier, seul maître après Dieu en des villages décimés par la lèpre, grand connaisseur en essences tropicales, expert en serpents et anti-venins, attiré par les sociétés secrètes - le bwiti en particulier, dont il devient un initié notable. Femme noire, femme blanche... Michonet n'en a pas fini avec le compromis racial. « Conseiller » de Léon M'Ba, il vit sur le tas - et non sans pittoresque - le passage de l'Afrique ancestrale à celle des nouveaux États. Puis il retourne à sa vie de forestier où ne tardera pas à le surprendre - énième dégringolade - la fin de son empire des crocos. Rien ne manque à ce tableau : ni les intrigues, ni la magie, ni les chasses fabuleuses. Celles-ci passionneront le lecteur comme elles ont fasciné Christian Dedet, lequel devait nouer avec Michonet une amitié qui forme comme le ciment invisible de ce texte - une « histoire vraie » qui se donne à lire comme un roman. La presse, à la sortie du livre, saluera chapeau bas : « Un livre qui nous introduit dans les secrets de l'Afrique bien mieux que ne saurait le faire un régiment d'ethnologues. » GILLES LAPOUGE / LE MONDE « Reste un livre sans phrases vaines, sans pathos - bouleversant. A ce point pudique, et d'une langue si exacte que l'on ose à peine lui accoler quelques superlatifs, et le dire chef-d'oeuvre. Et pourtant !... Reste l'Afrique, comme on ne l'avait sans doute jamais dite. » MICHEL LE BRIS / LE NOUVEL OBSERVATEUR Passage en collection « Libretto » d'un livre qui fut l'un des succès de librairie des années 80 : La Mémoire du fleuve de Christian Dedet, qui raconte la vie d'un des derniers coureurs de brousse de l'Afrique éternelle. Un classique.(fnac)
Ce livre m'a permis de découvrir les différentes cultures et ethnies gabonaise et la vie dans ce pays depuis l'arrivée des 1er colons jusqu'aux années 70. Il ne s'agit pas d'un récit biographique , mais bel et bien d'un roman d'aventure qui m'a tenu en haleine du début à la fin, et c'est avec beaucoup de regret que j'ai tourné la dernière page.
En savoir plus :
Sur l'auteur
Se procurer ce livre :
Merci de votre visite et vos commentaires
Bonne lecture