2 octobre 2006
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23:15
Impressionnante l’arrivée aux abords de Edfou. Une bonne dizaine de gros bateaux de croisière sont déjà à quai. Notre felouque parait toute frêle et fragile à coté de ces paquebots… Nous descendons de nos frêles embarcations, un peu déphasés. Ces 2 jours à voguer au fil du Nil, avec comme bruit de fond le clapotis de l’eau, les oiseaux et les brais des ânes nous avaient fait oublier la civilisation et le bruit.
Nos 2 minibus nous attendent pour nous amener jusqu’au Temple. Je demande à François (notre guide) de faire une halte dans une pharmacie pour acheter une crème apaisante pour les piqûres de moustiques. Il explique donc à la pharmacienne l’état de la joue et du bras de Marine, mais bon ! elle ne sais nous proposer qu’une lotion pour calmer les coups de soleil. C’est mieux que rien !
Ca y est, nous arrivons ! gloops.. ! que de touristes :-( je veux retourner dans ma felouque… je reviendrai plus tard visiter Edfou… cette nuit hein !
Non ! bon d’accord, alors courage, allons y !
Mais la beauté du site nous fait oublier les nuisances.
L’accès au site se fait par l’arrière du Temple, qui se situe au centre de la ville de Edfou. Erigé sur un lieu de culte à Horus datant de l’époque archaïque (période thinite), le Temple de Edfou dédié au dieu Faucon
a été dégagé des sables par l’archéologue Auguste Mariette en 1860 . Sa construction a commencé sous Ptolémée III (Evergète Ier) en 237 av. JC, et s’est terminée 180 ans plus tard en 57 ap. JC sous la Dynastie romaine. Il est un des mieux conservé d’Egypte.
a été dégagé des sables par l’archéologue Auguste Mariette en 1860 . Sa construction a commencé sous Ptolémée III (Evergète Ier) en 237 av. JC, et s’est terminée 180 ans plus tard en 57 ap. JC sous la Dynastie romaine. Il est un des mieux conservé d’Egypte.
La première vision que nous avons du site sont les deux pylônes monumentaux de 36m de haut.
Nous rentrons ensuite dans la cour péristyle entourée de nombreuses colonnes.
Face aux pylônes, deux séries de trois colonnes à chapiteaux tous différents, insérées dans un mur jusqu’à mi-hauteur.
Nous rentrons ensuite dans la cour péristyle entourée de nombreuses colonnes.
Face aux pylônes, deux séries de trois colonnes à chapiteaux tous différents, insérées dans un mur jusqu’à mi-hauteur.
Encadrant l’entrée de la grande salle hypostyle (pronaos), une statue du Dieu Horus (la deuxième n’est plus là …)
Puis nous traversons une succession de salle de plus en plus petites et sombres, jusqu’au Naos, où se trouve une chapelle contenant une copie de la barque sacrée.
Plus nous avançons à l’intérieur du temple, plus la foule est dense.
Les guides se disputent les meilleurs emplacements et notre pauvre Mona, a du mal à se faire respecter. Nous avons à peine le temps de regarder la barque sacrée, que nous nous faisons littéralement éjecter par le guide d’un groupe italien.
La petite demi-heure restante nous permet de découvrir le couloir extérieur (déambulatoire) entre le temple et le mur d’enceinte, un peu plus calme.
La visite se termine par le souk à touriste à coté du Temple, puis nous retournons aux minibus… Les guides se disputent les meilleurs emplacements et notre pauvre Mona, a du mal à se faire respecter. Nous avons à peine le temps de regarder la barque sacrée, que nous nous faisons littéralement éjecter par le guide d’un groupe italien.
La petite demi-heure restante nous permet de découvrir le couloir extérieur (déambulatoire) entre le temple et le mur d’enceinte, un peu plus calme.