28 janvier 2007
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Classé parc national en 1951, le Serengeti est également inscrit au patimoine mondial de l'humanité. D'une surperficie de 14763 km², dont 1 tiers de plaines herbeuses. Son nom vient d'ailleurs de ces plaines, Siringit est un mot Masai signifiant "plaine sans fin". C'est grâce à elle et au rôle qu'elles jouent dans la migration annuelle de quelque deux millions d'animaux.
Il y a trois à quatre millions d'années une épaisse couche de cendres soufflées par les éruptions du Ngorongoro, du Sadiman et du Kerimasi se déposa sur le sol, y créant une couche supérieure très fertile mais trop dure pour que les arbres puissent y plonger leurs racines.
Pour s'y rendre, une seule route après le Ngorongoro est la B144. Elle mène à la Naabi Hill Gate, porte d'entrée du parc. Ensuite pas d'autre choix que de continuer jusqu'à Seronera (sauf tourner tout de suite à gauche si vous logez à Ndutu).
Plusieurs types de paysages composent la plaine du Serengeti. Les pâturages d'herbes courtes plutôt vers l'entrée sont la résidence d'hiver des gnous. De juin à octobre, l'absence de cours d'eau et la sécheresse rendent les lieux inhabitables pour la plupart des herbivores. Les pâturages d'herbes hautes apparaissent à partir de Naabi Hill. La transition est progressive et les herbivores résidents sont nombreux : topis bubales, buffles, zèbres, gazelles de Thomson et de Grant. C'est dans ce milieu que la communauté des herbivores trouve sa raison d'être et que le guépard se plait à chasser.
Dans la région de Seronera, le paysage se diversifie. Les rivières favorisent la venue de très nombreux lions parfois rassemblés en groupes importants. C'est là aussi que l'on a le plus de facilité pour observer des léopards placidement juchés sur les branches basses de grands acacias, imité d'ailleurs par les lionnes comme vous avez pu le constater dans le diaporama.
... A suivre Bonne journée !