Il y a quelques jours je vous mettais l'eau à la bouche avec une seule photos de ce pont et aucun commentaire, voici donc quelques vues et informations sur ce très beau pont Valentré ou pont du diable.
En 1306 les consuls de Cahors décident de la construction d'un pont au lieu-dit "Valendres", à environ 800 m à l'ouest du fossé protégeant la ville. La première pierre est posée en 1308 par le consul Géraud de Sabanac tandis qu'en 1309 les responsables de la ville obtiennent du roi Philippe le Bel l'autorisation de percer une nouvelle rue reliant le site du pont à la ville (actuelle rue Wilson). En 1345 le tablier de l'ouvrage d'art est praticable, mais les tours ne sont, semble-t-il, achevées que dans les années 1380.
L'architecte responsable de ce projet reste inconnu à ce jour, mais pas la légende qui entourre la construction de ce pont : désespéré de la lenteur des travaux du pont, l'architectecte sollicite l'aide du diable pour l'aider à terminer l'ouvrage, en échange de quoi il lui rétrocèdera son âme.
Mais, lorsque le pont est presque terminé, l'architecte joue en tour au malin en le convoquant à nouveau et en lui ordonnant de remonter de l'eau au sommet de la tour centrale, à l'aide d'un tamis, dans le but de gâcher le mortier permettant la mise en place de la dernière pierre du pont. N'y parvenant pas malgré ses efforts, le diable ne peut pas tenir son engagement d'achever l'ouvrage et, en conséquence, l'architecte sauve son âme. Furieux, le diable revint pour arracher la dernière pierre du pont que les maçons avaient mise en place la veille.
La dernière restauration du pont se situe aux alentours de 1870. L'architecte Paul Gout accentue le côté militaire de l'édifice et fait sculpter, par l'artiste Cyprien-Antoine Calmon, un petit diable au sommet de la tour centrale, en clin d'oeil à la légende.
C'est également lors de cette restauration que l'architecte dissimule les canalisations d'eau qui alimentent la ville dans des caniveaux en ciment, ce qui entraîna la surélévation des parapets.
Vous trouverez à cette adresse une autre version de l'histoire.
Source : ville de Cahors.
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