Après un passage rapide aux douanes, à la frontière entre Oman et Abu Dhabi, Nous nous dirigeons vers notre étape pour la nuit le Mercure Grand Jebel Hafeet hotel.
Aux abords d'Al Aïn, les paysages désertiques se transforme en champs verts tendres, les bords de route sont verdoyant.

     

cliquez sur la photo pour + d'info sur cet hôtel

   vue imprenable sur le hall, depuis le 3ème étage.




 






Tente bédouine pour déguster un thé et fumer la shisha.







  
 



  Du lierre véritable (planté dans des grands bacs) descend en cascade verdoyante depuis les 3 étages.
  C'est magnifique !!
 

Le restaurant, très chic sert des mets locaux et des français. Et oui ! Mercure fait parti du Groupe Accord, et Accord, C'EST FRANCAIS !!
Il faut le dire, trop de gens pensent que c'est américain, et bien non !

 

  

Et enfin notre king size bed et la vue sur le Jebel Haffeet en haut du quel se situe l'hôtel (un peu frais le soir !)
 

Et nous voiçi de nouveau à l'aéroport d'Abu Dhabi


Et enfin dans l'avion




Voilà ces fini pour ce séjour Oman / Abu Dhabi

Merci de votre fidélité
et à bientôt pour les prochaines aventures

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La Corniche
Fulgurante ascension de Abu Dhabi entre 1960 et aujourd'hui

Cheikh Zayed bin Sultan al-Nahyan
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Le Cheikh Zayed bin Sultan al-Nahyan a vu le jour vers 1918 (la date exacte n'est pas connue) dans l'oasis de Buraimi.

Elevé parmi les Bédouins, il passe son enfance entre le désert et les hauteurs du Djebel Hadjar a une époque ou il faut 4 jours à dos de dromadaire pour parcourir les 160 Kms qui séparent Buraimi d'Abu Dhabi.

A la mort de leur père, le Sultan bin Zayed Al-Nahyan, en 1928, son frère Shakhbut Bin Sultan Al-Nahyan est intronisé émir d'Abu Dhabi. En 1948 ce dernier confit la région de Buraimi à son jeune frère Zayed qui n'aura de cesse durant 20 ans de faire évoluer cette région, tout en restant proche et à l'écoute de son peuple.
Comme tout chef de tribu bédouine, il arbitre les querelles du quotidien, écoute les doléances et les nouvelles du désert. Cette écoute, sa diplomatie, son charisme et son autorité naturelle feront de lui un homme respecté et aimé.
L'explorateur Wilfried Thesiger qui le rencontra en 1948, parle de lui en ces termes, dans son livre « Le Désert des déserts »
« C'était un homme de trente ans, puissamment charpenté, barbe brune, visage carré et intelligent, yeux attentifs et observateurs ; ses manières étaient douces, mais on le devinait autoritaire. Il était très simplement vêtu d'une tunique beige, taillée dans un tissu fabriqué à Oman, et d'un gilet négligemment ouvert... Il avait un poignard à la ceinture et une cartouchière autour des reins ; son fusil était posé sur le sable, à porté de main... Il jouissait d'un grand prestige auprès des Bédouins. Ils l'aiment pour sa bonté, son aisance et sa simplicité ; Ils respectaient sa fermeté d'esprit, sa sagacité et sa force physique. « Zayed est un Bédouin, disaient-ils, d'un ton admiratif. Il connaît et monte les chameaux aussi bien que nous. C'est un excellent tireur et, de plus, il sait se battre » »
A l'époque, les cheikhs n'avaient qu'une autorité nominale sur leurs tribus dont ils devaient sans cesse négocier l'allégeance par la diplomatie et les cadeaux. Ils n'étaient d'ailleurs pas épargnés par des querelles familiales sanglantes. Entre 1909 et 1928, 4 des 5 prédécesseurs du cheikh Zayed furent assassinés par des proches, dont son propre père qui ne régna que de 1922 à 1927. Ce n'est qu'en 1951 que fut créé par les Britanniques le régiment des Trucial Oman Scouts afin de veiller sur les dirigeants de la région.

Passionné de chasse au faucon, il part tous les hivers accompagnés de quelques membres de sa tribu durant environ 1 mois afin de s'adonner à sa passion.
La seule école qu'il fréquente est celle de la vie des bédouins du désert d'Arabie, il n'apprendra jamais ni à lire ni à écrire.
Il racontera s'agissant d'un voyage à Londres et à Paris en 1953, « J'échafaudais alors d'innombrables projets. Je rêvais que mon pays rattrapait son retard... mais je ne possédais alors ni les outils ni le savoir nécessaire »
Son frère aîné pendant ce temps dirige tant bien que mal son pays. Peu enclin au progrès, suspicieux envers les Britanniques, il entasse les millions que lui rapporte le pétrole extrait du sous-sol du pays depuis 1958, sans en faire profiter son peuple.
C'est vers 1930 que les premiers accords de prospection pétrolière furent signés.
Enter 1963 et 1965 la production fut multiplié par 5 et toujours aucun signe de changement.
Les Anglais très impliqués dans la région et dans l'extraction de l'or noir fomentèrent un coup d'état contre Shakhbut Bin Sultan Al-Nahyan qui fut déposé le 6 août 1966 et remplacé avec l'accord du conseil de famille des Nahyan par Zayed.
A partir de ce jour, Cheikh Zayed bin Sultan al-Nahyan n'aura de cesse de transformer son pays et plus encore.
Il gouvernait l'émirat le plus vaste et, grâce au pétrole, le plus riche. Mais ce chef de tribu devenu homme d'état rêvait aussi un projet transnational auquel il su convertir ses partenaires.
En 1971, Abu Dhabi et Dubai invitèrent les émirats de Sharjah, Ajman, Umm al-Qaïwain, Fujairah ainsi que le Qatar et Bahreïn à les rejoindre dans une fédération. Les 2 derniers refusèrent l'offre.
Le 2 décembre 1971, au Palace Hôtel de Dubaï, les dirigeants des 6 pays créent la Fédération des Emirats Arabes Unis. Ras al-Khaimah les rejoindra 1 an plus tard.
Les promesses faites par cheikh Zayed avant la création de la fédération furent tenues, de partager les richesses pétrolières d'Abu Dhabi, déclarées « au service de tous ». Cette générosité à facilité la difficile question de la délimitation des frontières internes, terrestres et maritime.

Surnommé depuis le Père des Emirats, cheikh Zayed avait un autre rêve : voir s'étendre les jardins les champs et les forêts là où tout n'était que désert.
Le nombre d'arbres plantés depuis 1971 à Abu Dhabi est d'environ 130 millions + 22 millions de palmiers dattiers, 1500 ha de pelouse et 24 parcs. Des milliers d'hectares de terres cultivables gagnées sur le sable qui assurent 90% des besoins du pays en légumes et produits laitiers.

Tout cela payé avec l'argent du pétrole. 
Ne négligeant jamais ses sujets, il donne à chaque Abu Dhabien une parcelle de terrain dans la nouvelle ville ainsi qu'une dans le quartier industriel. Pour ceux qui n'avaient pas les moyens de construire, il leurs fit construire une maison, entièrement meublée.
Quand on voit la transformation radicale de ce pays en moins de 50 ans (voir cet article) on comprend mieux la grande tristesse qui s'abattu sur Abu Dhabi le 2 novembre 2004, jour de la mort de Zayed bin Sultan al-Nahyan à l'age de 86 ans.

En revenant du Marina Mall tout proche, nous appercevons un palais magnifique et décidons d'aller y jeter un coup d'œil. Oh surprise, les gardes nous permettent de rentrer dans le parc, ce que nous faisons immédiatement.

Voilà déjà une des entrées.

Les jardins

Les jets d'eau

L'entrée

Mais en arrivant en haut des marches, oh rage, oh désespoir..., non le sultan ne nous invitera pas à dîner ce soir !... il s'agit de l'Emirate Palace Hotel. Pfff !!!

Ouvert en Novembre 2005, l'Emirate Palace Hotel est dirigé par le Kempinski Hotel Group, et détenu par le gouvernement d'Abu Dhabi.
Construit comme un palais, il en a toutes les caractérisques : à l'extérieur, 114 dômes s'élevant pour certains jusqu'à 60 m de haut, des jardins magnifiques agrémentés de palmiers, plantes, fleurs et fontaines. L'intérieur n'est pas en reste avec son atrium de 60m de haut, 42 m de large et surmonté avec le plus grand dôme du monde. Il est orné de 13 couleurs de marbre, allant de l'aube au coucher du soleil, du jaune au rouge - pour refléter les différentes teintes du désert. Des feuilles d'or de 22 carats couvrent l'intérieur de la coupole ce qui en fait la plus grande étendue doré jamais créé dans un seul bâtiment.

L'ensemble intérieur de l'hôtel est couvert de 6000m² de feuille d'or de 22 carats.

Il a été construit pour le prestige de Abu Dhabi, afin de montrer au reste du monde la richesse de ce pays. Je suppose que les 302 chambres (55m² la chambre) et les 92 suites sont du même style. Il comprend même des palaces privés à l'intérieur du Palais, chacun d'une superficie de 680m ²... Quant aux suites du dernier étage, elles sont réservées aux membres des familles royales des Emirats.
Dotée d'une plage privée de 1,3 km, de 20 lieux pour se restaurer, d'un parking pouvant contenir 2500 voitures, d'un hélicoptère, 2 hélidromes, une marina, 2 piscines (c'est tout ??)... j'arrête là l'énumération, si vous voulez en savoir plus, allez sur ce site
Nous sommes donc retournés dans notre hotel... plus petit, moins luxueux, mais très bien. Je vous le présenterai dans un prochain article

N'hésitez pas à consulter le site du ministère des affaires étrangères avant votre départ ainsi que l'ambassade des Emirats Arabes Unis.

Les adresses utiles :

En France

Office de Tourisme des Emirats Arabes Unis

15 bis rue de Marignan, 75008 Paris
Tel.  01 44 95 85 00  /   http://www.dubaitourism.ae .

Les bureaux ne sont pas ouverts au public, les contacter par téléphone

A Abu Dhabi

carte "google map" de Abu Dhabi

Passeport

Vous devez être en possession d'un passeport valide au minimum trois mois au-delà de votre date d'arrivée.

Attention, vous ne pouvez pas rentrer aux UAE avec un passeport israélien ou sur lequel figure un visa israélien.

Visas

Les règles pouvant changer concernant le visa d'entrée à Abu Dhabi, renseignez-vous avant votre départ.

Actuellement, un visa tourisme pour les ressortissants de l'Union européenne et du Canada consiste en un coup de tampon sur votre passeport à l'arrivée à Abu Dhabi et ce gratuitement.

Ce tampon stipule un séjour autorisé de 30 jours, en réalité, il est valable 59 jour, moyennant une taxe de 500 dirhams (env. 100 euros) à la police de l'immigration (amende de 10 Dh par jour de retard)

Dans le cas vous souhaiteriez visiter un pays limitrophe, le tout proche Sultanat d'Oman par exemple, vous devez vous rendre au service d'immigration à la frontière (exemple Al Aïn - quartier Hili, au Nord de la ville) afin d'obtenir un nouveau coup de tampon, moyennant environ 20 Dh. Gardez un peu de monnaie, car passé Buraymi, la ville frontière entre les UAE et Oman vous ferez quelques kilomètres au milieu du djebel avant d'arriver au poste frontière du Sultanat pour un nouveau coup de tampon moyennant environ 6 RO (Rials omanais).

Monnaie et devise

Le dirham (DE) est divisé en 100 fils.

1 Euros = environ 5 dirham

Travellers's cheque et cartes de crédit sont acceptés dans les hôtels, les boutiques et les grands magasins. Nombreux distributeurs de billets.

Vaccins

Aucun vaccin requis, excepté pour les ressortissants de pays où sévissent la fièvre jaune et le choléra, à qui l'on demandera leur carnet de vaccination à jour.

Electricité

Prévoir un adaptateur du type

240V AC 50Hz

Décalage horaire

GMT + 4 (+3 en été). En hiver, quand il est 10h à Paris, il est 12h à Abu Dhabi.

Permis de conduire

Permis international obligatoire (délivré par la préfecture ou sous préfecture selon votre région)

Conduite à droite. Très bon réseau routier. Les 4 voies sont monnaie courante, même en ville.

Petite particularité, les feux tricolores se trouvent après les carrefours ! par contre il faut bien s'arrêter avant (ça surprend !!)

La vitesse est limitée à 120 km/h sur autoroute et 60 km/h en ville.

Le carburant est très peu cher, compter environ 0,5 / 0,6 euros le litre de super. Ce qui explique le nombre de grosses voitures puissantes dans les Emirats.

Bons usages

Abu Dhabi n'est pas une station balnéaire, mais plutôt une cité d'affaire, il n'est donc pas d'usage de s'y promener en tenue de plage ou autres shorts, paréos... il s'agit de surcroît d'un pays musulman, donc les femmes doivent de préférence se couvrir les jambes et les bras.

Merci de votre visite, à très bientôt

Cheikh Zayed bin Sultan al-Nahyan
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Abu Dhabi signifie « père de la gazelle ». La légende voudrait qu'un groupe de Bédouins ait traqué une antilope jusque dans l'île. Est-ce qu'il tuèrent l'animal ? nul ne le sait, mais ils trouvèrent une source. Ces Bédouins étaient membres de la tribu des Al Bu Falah, elle-même membre des Bani Yas originaires du Yemen.

Les Al Bu Falah étaient pêcheurs de perles l'été et pasteurs et agriculteurs le reste de l'année. Ils étaient conduit par la famille Al Nahyan.

Vers 1790, ils s'installèrent à Abu Dhabi.

A cette époque l'endroit était un désert et une des rares sources de revenus était la pêche perlière.

Vers 1900, Abu Dhabi comptait environ 410 embarcations et 20000 marins et plongeurs, qui faisait vivre de nombreuses familles. Mais malheureusement, dans les années 1930, la découverte par le japonais Kokichi Mikimoto de la technique de culture de la perle, mit fin petit à petit à la pêche traditionnelle.

Heureusement pour les Bédouins, c'est à peu près à la même époque que les premières concessions pétrolières ont vu le jour.

Grâce à cette précieuse découverte dans le sol d'Abu Dhabi, la ville a fait un pas de géant, et surtout grâce à la clairvoyance et à l'ouverture d'esprit de celui qui était surnommé « Le père des émirats » : le cheikh Zayed bin Khalifa al-Nahyan, dont je parlerai dans un prochain article.

En attendant, voici quelques photos de Abu Dhabi City

Vue sur la ville depuis la corniche et Itihad square

Business et religion font bon ménage

La tour de la communication "Etisalat"

Les balles de golf volent haut à Abu Dhabi

Merci de votre visite
Bonne fin de journée