Ces maisons en bois dites "Ottomanes",de forme typique ont été construites entre les 17e et 20e siècle.
Une des spécificité est l'encorbellement, c'est à dire, dont les étages ou une partie d'étage est construit en surplomb de la façade. Le bois est peint et certaines sont ornées de décorations en bois sculpté.
Cette photo a été prise dans le quartier Soguk Cesme sokak, derrière Sainte Sophie. Elles ont été récemment rénovées.
Dans le même quartier, celle-ci n'est pas encore "rafraichit"

Tout le long du bosphore, que ce soit sur la rive européenne ou asiatique, l'on peut voir ce type de construction en bois, plus ou moins en bon état, appelé yali.


Elles sont les survivantes de nombreux incendies ayant ravagé des quartiers entiers d'Istanbul. Les maisons étant mitoyennes, le feu passait d'une habitation à l'autre et se répandait à vive allure. Il a été recensé entre 1853 et 1906 pas moins de 229 incendies dans la ville. Mais bien que les réglementations de l'époque imposaient déjà les constructions en pierre ou en brique, il fallait reconstruire dans l'urgence et le bois était à nouveau choisit.

Depuis quelques années il est interdit de détruire une maison de style ottoman, quelque soit son état, à moins de la reconstruire à l'identique. L'Unesco veille et l'état Turque surveille. Cela n'est pas forcément du goût des promoteurs, qui aimeraient bien raser ces vieilles maisons, car évidemment rénover de l'ancien coûte beaucoup plus cher que tout détruire et reconstruire en béton.

De ce fait, beaucoup d'entre-elles sont dans un piteux état, bien qu'habitées. Celles-ci se situent dans le quartier Iskele, sur la rive asiatique d'Istanbul.
Voici une façade en cours de rénovation.

Toujours à Iskele.

De nombreux incendies plus ou moins "involontairement criminels" sont encore répertoriés de nos jours.Sur le Bosphore, rive asiatique, ces typiques maisons ottomanes les pieds dans l'eau, ne sont certainement pas à la portée de toutes les bourses.

Je vous conseille cet article, très intéressant, de "peintredecorateur" sur les maisons en bois d'Istanbul

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Le district de Beyoğlu se situe au nord du centre historique d'Istanbul. Il regroupe les quartiers de Galata, Karaköy, Cihangir, Şişhane, Tepebaşı, Tarlabaşı, Dolapdere et Kasimpaşa.
Anciennement appelé Pera, le quartier est devenu une colonie génoise au XIIIe siècle,

La tour de Galata (Christea turris) a été construite par les Génois au XIVe siècle.
Immeubles modernes, maisons ottomanes, palais et édifices religieux s'y mélangent dans une débauche de couleurs et de cultures.
quartier commercial et culturel d'Istanbul,
on y trouve aussi la plupart des ambassades, des grandes écoles,
des centres d'affaires et commerciaux,

C'est également un lieux de rencontre pour les jeunes, qui y trouvent, pubs et boites de nuit et en font un quartier animé de jour comme de nuit.

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Le complexe de Aya Sofia Camii n'est pas très étendu comparé à d'autres mosquées d'Istanbul (c'est l'impression que j'ai eu, en tout cas). On y retrouve la fontaine aux ablutions (Sadirvan) de style rococo oriental, datant de 1740

Dans les jardins, sur la gauche de Sainte Sophie sont exposées les vestiges des premières basiliques érigées sous Constantin  en 330 puis Théodose II en 415 et en 537 sous Justinien



Pierre datant de la période Théodose II
On retrouve ici des contreforts imposants ajoutés pour fortifier la structure fragilisée par les tremblements de terre.

Mausolées acceuillant les dépouilles de Mustafa Ier, et Ibrahim.
Les minaret érigés par Mehmet IIn Beyazit et Selim II seront égalisés au XIXe siècle.

en savoir + :
basilique sainte Sophie de Constantinople

Après avoir flâné dans le bazar égyptien près des rives du Bosphore, nous voilà dans le coeur d'Istanbul.
Construit à l'initiative de Mehmet II Fatih, le Kapali Carsi ou Grand Bazar fut longtemps le plus grand du monde.

A l'origine il était constitué de deux bedesten (entrepots), autour desquels vinrent s'installer de nouvelles boutiques et des ateliers, créant ainsi tout un ensemble de ruelles abritées sous des toiles. Avec le temps, ces aménagements provisoires furent remplacés par des arcades en pierre soutenant un plafond vouté que l'on peut encore voir aujourd'hui.



Entre le XVIe et le XIXe siècle, il fut à maintes reprises restauré et modifié à la suite de tremblements de terre et de nombreux incendies qui l'endommagèrent tour à tour.

Que trouve-t'on au Grand Bazar ? Tout ! des bijoutiers joaillers,


des marchands de tapis,

des magasins de textile,



des boutiques de souvenirs,

des échopes de vêtements en cuir ou tissu et de chaussures

et plein d'autres choses encore

Instruments de musique, luminaires,

 

et bon nombre de cafés, restaurants et salons de thé,

Le vieux Bedesten constitue le coeur du marché. Il se compose de 15 salles soutenues par de gros piliers, appelés "pieds d'éléphants". Il était destiné à la vente des marchandises les plus précieuses. Ces magasins et entrepôts étaient munis de lourdes portes de fer, verrouillées la nuit et gardés par soixante-dis soldats.
Au XVIIe siècle, on y trouvait des échopes de produits de luxe, aujourd'hui s'y sont installés quelques antiquaires proposant des objets inéressants  : monnaies et vaisselles anciennes, armes et divers objets ottomans. On y trouve également des marchands de tapis, mais surtouts des magasins touristiques proposant divers objets d'artisanat en cuivre ou en étain.


Si vous aimez marchander, vous serez dans votre élément, bien que les commercants ne soient pas particulièrement pénibles. Attention aux textiles et à la maroquinerie ! la Turquie est l'un des fabricants de contrefaçons de l'Europe. Passer la douane avec une immitation de grande marque, c'est au mieux la confiscation et une amende élevée, au pire une peine de prison. Le problème, c'est que trouver un jean sur lequel ne figure pas une marque est très compliqué à Istanbul ;-))

Petite précision, le Grand Bazar est fermé le dimanche.

En savoir + sur Istanbulguide

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