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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 06:00

La haine de l'occident zieglerEdité en 2009, ce livre de Jean Ziegler est un cri d'alarme présageant une aggravation de cette haine de l'occident de la part des pays "du Sud".
Après plusieurs ouvrages traitant de la faim dans le monde, il nous explique ici la longue et douloureuse aliénation des peuples des pays envahis, asservis, colonisés et maintenant pillés et rackéttés par les occidentaux. Puis leur prise de conscience depuis quelques années, de la souffrance engendrée depuis plus de 600 ans pour certains (Amérique du Sud) et enfin le déni ou en tout cas la non repentance de la part des peuples oppresseurs.
C'est dans le cadre de sa mission en tant que rapporteur spécial auprès de l’ONU sur la question du droit à l’alimentation dans le monde, que Jean Ziegler a pu rencontré de nombreux protagonistes des deux partis, qu'ils soient ambassadeurs ou mineurs en Bolivie. Il consacre d'ailleurs une large partie de son ouvrage à ce pays, qui depuis janvier 2006 a élu démocratiquement un président d'origine indienne. Cela n'était pas arrivé depuis ... 500 ans... et qui plus est, ce président s'est permis de nationaliser toutes les sociétés d'exploitation minière et autres fournisseurs en énergie locale.
Histoire, sociologie, géopolitique, politique, finance, ce sont autant de sujets que l'auteur abordent de manière simple et clair, accessible à tous.
Je vous le conseille très, très vivement. Vous n'en ressortirez pas complètement serein(e).

Présentation de l'éditeur
Où qu'il aille, dans l'exercice de ses fonctions internationales, Jean Ziegler est frappé par l'hostilité de principe que les peuples du Sud manifestent à l'endroit de ceux du Nord. Jusqu'à rendre parfois impossible l'adoption de certaines mesures d'urgence en faveur des plus démunis. Dans ces conditions, localiser les racines de la haine que le Sud voue désormais à l'Occident, et réfléchir aux moyens propres à l'extirper, est devenu une question de vie ou de mort pour des millions d'hommes, de femmes et d'enfants à la surface du globe. Comment contraindre le nouvel ordre du capitalisme mondialisé à cesser de soumettre le reste du monde à sa domination meurtrière, comment conduire l'Occident à assumer ses responsabilités ? Comment faire en sorte qu'au Sud, l'horizon de l'état de droit ne soit pas récusé du fait des injustices qui sont commises en son nom ? Dans quelles conditions le dialogue peut-il être renoué ? Des réponses sont apportées à ces questions au long d'un parcours documenté, riche en expériences de terrain - du Nigeria à la Bolivie, des salles de conférences internationales aux villages les plus déshérités de la planète -, sur un mode toujours vibrant et engagé. En forme d'hommage, si l'on veut, aux deux puissantes voix tutélaires qui hantent ce livre, celle d'Aimé Césaire et celle de Wole Soyinka.

L'auteur
Jean Ziegler est né le 19 avril 1934 à Thoune dans le canton de Berne en Suisse, est un homme politique, altermondialiste et sociologue suisse.
Il a été rapporteur spécial auprès de l’ONU sur la question du droit à l’alimentation dans le monde entre 2000 et 2008 et est actuellement membre du comité consultatif du Conseil des droits de l'homme des Nations unies.
Il a été professeur de sociologie à l'université de Genève et à la Sorbonne à Paris.

En savoir +

achetez le livre : La Haine de l'Occident
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Ziegler
Interview de Jean Ziegler sur Rue89 le 24 oct 2008 (vidéo)

Merci de votre passage
Bonne lecture

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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 07:00

le grand metier jean recher Sous titré "Journal d'un capitaine de pêche de Fécamp"
Collection "Terre Humaine" chez Plon
Jean Recher, l'auteur, est né en 1924 à Fécamp en Normandie. Une généalogie de marins pêcheurs le précède, c'est donc naturellement que le 15 février 1939, à 14 ans il embarque comme mousse  sur le chalutier "Saint-Martin Legasse", que commande son frère aîné Charles-Jules. Il devient matelot dans les mers chaudes durant la guerre 39/45 il gravit les échelons jusqu'en 1950 ou il prend le commandement du Duguay-Trouin.
La vie à bord d'un chalutier de pêche à la morue jusqu'au milieu du XXe siècle est presque inhumaine. Les campagnes durent jusqu'à 6 mois dans les régions les plus froides du globe. Les 55 marins(+/-) que composent l'équipage doivent se supporter durant ces longs mois, ils travaillent jusqu'à 20h par jour dans des conditions extrêmes ; froid glacial, mer très agitée, pataugeant à longueur du jour et de la nuit dans les poissons et la saumure, évidant, étêtant, pour remettre le chalut à l'eau, le remonté, largué et recommencer inlassablement des mois durant.


schamrock-grand-nord.jpgMerci à Christian de bateau.Fécamp76 pour cette photo

A la demande de Jean Malaurie,ethnologue, géographe, écrivain et directeur/fondateur de la collection "Terre humaine" (Plon),  Jean Recher raconte ces années, depuis ses 14 ans jusqu'en novembre 1976, date à laquelle il "accompagne" en Norvège, avec quelques autres marins, le"Viking", le chalutier dont il était le commandant. "... Fécamp vend ses chalutiers, et avec eux cinq siècles d'Histoire."
Un récit sans concession, mais avec amour et humour, avec aussi beaucoup de tendresse pour ceux avec qui il a vécu tellement de "galères" et de grandes joies, qu'ils soient piqueurs, décolleurs, trancheurs, affaleurs, saleurs, ramendeurs, mousses, lieutenants, ...
Il lui faudra 10 ans pour se décider puis à l'écrire (entre 1966 et 1977)
Il continuera à commander jusqu'en été 1979 sur le Schamrock III. Jean Recher est décédé à Fécamp le 20 février 2005.

schamrockIII.jpgMerci à l'équipage du bout menteux pour cette photo

Voici quelques photos de Fécamp, agrémentées pour certaines de passages du livre.

Depuis la fin de l’année 2008, la reconstruction de l’ancien bâtiment des pêcheries est en cours : la pose de la première pierre a eu lieu le 29 novembre 2008. D’ici au printemps 2011, ce lieu emblématique de Fécamp accueillera le musée « Les Pêcheries, cité des Terre-Neuvas »(source: ville de Fécamp) (exposition palissades 2007)

Le 5 février 2006 le quai devant les Pêcheries devient "Quai Jean Recher" en hommage, aux Terre Neuvas, aux Fécampois, à l'homme (lien vers le discours d'inauguration)
  fecamp terre neuvas (11)fecamp terre neuvas (12)

fecamp terre neuvas (9)
"Trois coups de sifflet longs en passant dans le chenal pour saluer la chapelle de Notre-Dame-du-Salut."

Il en a vu passer des chalutiers, ce chenal , malheureusement il ne voit plus de Terre-Neuvas partir pour les mers d'Arctique : Terre-Neuve, Groenland, île aux Ours, mer de Barents,...depuis près de 30 ans.
fecamp terre neuvas (8)
fecamp terre neuvas (10)





"Femme de marin, femme de chagrin. Une vrai femme de marin cache dans ses lettres tout ce qui va mal à terre..."






Sur le quai de la Vicomté, au milieu des restaurant à touriste, Le Bout Menteux se tient bien droit, face au port.

fecamp terre neuvas (2)
"...je pense très sérieusement que les vieux marins qui discutent près du bureau de port, au "Bout Menteux" *  relèvent d'un temps légendaire."
 *
Angle de l'avant-port de Fécamp, près de la Capitainerie où se réunissaient et se réunissent encore les vieux marins pour raconter leur vie et leurs exploits. De leurs exagérations, le lieu-dit à pris son nom.
"

Si vous n'avez pas l'occasion de vous y rendre, allez toujours faire un tour sur le Forum du Bout Menteux. Vous y apprendrez beaucoup.





Voir également cette vidéo "Extrait de la série "Nos histoires" Episode 7 : Jean Recher"

 


cette vidéo de l'INA concerne les pêcheurs anglais, mais le métier est le même.
terre neuvas

"Destiné à un public scolaire, ce film évoque la vie difficile des pêcheurs de morue et d'aiglefin de Gloucester, en Nouvelle Angleterre.Après quelques scènes dialoguées en anglais (traduction off) entre un pêcheur s'apprêtant à prendre la mer et sa femme, le film décrit la pêche à l'hameçon pratiquée à bord de goelettes équipées de moteur .Arrivés au banc de pêche, les pêcheurs fabriquent des appâts , les fixent à des milliers d'hameçons qu'ils posent et relèvent à bord de doris. La pêche moderne utilise également des chalutiers à diesel dont les vastes filets sont manoeuvrés à l'aide de treuils. Deux équipes se relaient toutes les six heures jour et nuit pour relever et réparer les filets, effectuer le nettoyage , le tri des poissons ainsi que la mise à la glace. La transmission radio permet de suivre les cours du poisson et de déterminer le moment du retour au port de pêche.A la fin de la campagne de pêche, les ponts sont nettoyés et le chalutier rentre au port de Boston, au marché du quai aux poissons. (Fonds USIS)"


En savoir plus : achetez le livre ;-))  Le grand métier : Journal d'un capitaine de pêche de Fécamp

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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 06:05

Auteur : Amin Maalouf
Editeur : j'ai lu

Présentation de l'éditeur
En partant pour les croisades, ces preux chevaliers avaient bonne conscience : ils portaient leur croix sur le dos et la divine parole en Orient. L'Orient, c'était la terre promise. Ils pillèrent la terre, violèrent les femmes, massacrèrent les hommes, au nom de la chrétienté.
Ces barbares furent combattus tout ausi férocement du côté de l'islam, où se trouvait la civilisation la plus avancée, mais aussi les rivalités et « la torpeur du monde arabe ». Et Jérusalem, Damas, Beyrouth, connurent l'enfer.
Amin Maalouf, Prix Goncourt 1993 pour Le Rocher de Tanios est spécialiste du monde arabe et des relations entre l'Occident et le Moyen-Orient.

Mon avis :
Ce livre est passionnant, parce qu'il nous montre l'autre bout de la lorgnette. Nos livres d'histoires nous ont toujours présentés les croisés comme de preux et vaillants chevaliers, partis pour libérer Jerusalem des mains des barbares. Et sauf pour les passionnés, nous nous en sommes tous arrêtés là, trop contents de changer de chapitre.
Les croisades vues par les Arabes, ce sont des milliers d'hommes, de femmes, d'enfants qui partent, sous couvert de leur religion et d'une croix cousue sur leur habit, envahir, piller, massacrer puis s'installer sur un territoire qui n'a jamais été le leur.  Ils trouvent en face d'eux un empire musulman en pleine dislocation, rongé par des guerres fratricides et par une décadence du monde musulman.

On sent que l'auteur a fait des recherches TRES importantes sur cette époque (+/-1000 à 1200 ap JC) peut-être afin de répondre à d'éventuels détracteurs...

En Résumé : Passionnant

Les croisades sur wikipédia
achetez le livre : Les Croisades vues par les Arabes

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23 février 2009 1 23 /02 /février /2009 07:14

Ma fille vient de lire cette trilogie de Alain Surget dans le cadre de son programme scolaire. Vous vous doutez bien que s'agissant de livre sur l'Egypte, je n'ai pas résisté ... D'autant que ces 3 tomes sont très bien écrits, facile à lire et viennent appuyer le programme d'histoire avec force de détails sur la vie en Egypte il y a plus de 5000 ans.

L'oeil d'Horus

1er tome de cette trilogie.
L'action se passe entre 3000 et 3200 ans avant Jésus Christ. Meni est le fils d'Antaref,  roi de Haute Egypte et de Nef'eter, grande épouse royale. Au grand désespoir de son père, Meni ne s'intéresse guère aux affaires d'état et est plutôt sensible et peureux.
Thouyi , aussi appelée l'hirondelle est au contraire dégourdi et audacieuse. Elle est orpheline et vole les marchands du souk pour se nourrir.
Sous l'influence d'une de ses favorite, la belle Sinsaéré, Antaref envoi Meni accomplir 3 exploits afin de prouver à tous qu'il est digne de succéder à son père à la tête de la haute Egypte.
C'est la mort dans l'âme que le jeune garçon avance sur le Nil, lorsqu'une jeune fille surgie des eaux et oblige le Prince à la cacher de ses poursuivants...




L'assassin du Nil

Dans ce deuxième tome, Antaref, suite à l'assassinat d'un émissaire de Chechoup, roi de Basse Egypte demande à Meni d'aller négocier la paix avec celui-ci...














Le maître des deux terres


Ménès est maintenant confronté à des problèmes d'adulte, et dans ce 3ème tome, il sera souvent seul pour affronter l'adversité. Mais l'enjeu est grand, puis qu'il s'agit d'unifier la haute et la basse Egypte. Chose qui n'a jamais eu lieu avant...












Ces 3 tomes ont été réédité en 1 seul livre sous le titre :

Ménès, le premier pharaon d'Egypte

Alain Surget est né à Metz en 1948. Il commence à écrire des pièces de théatre et des poésies à 16 ans. Il devient professeur en 1977. Papa de 3 enfants, c'est peut être pour eux qu'il écrit principalement des livres pour les enfants, traitant de l'Egypte antique ou mettant en scène des animaux dans des pays d'afrique.
Biblio : ICI

Où vous les procurer :

L'oeil d'horus. tome 1. collection castor poche n° 681
L'Assassin du Nil
Le maître des deux terres : Tome 3

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Bonne lecture

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5 février 2009 4 05 /02 /février /2009 07:34

Auteur : Christian Dedet
Editeur : Phebus
Date de parution : mars 1999
Collection :  Libretto, numéro 21
Format 12 cm x 18 cm
Nombre de pages : 459






Christian Dedet, l'auteur de ce livre nous raconte l'histoire vrai de Jean Michonet, métis franco-gabonais rencontré à Port-Gentil dans les années 1970.
Orphelin de sa mère Marie-Isaac, métis gabonaise, puis de son père, pionnier venu de Bordeaux, à quatorze ans Jean Michonet est le cadet d'une fratrie de 3 garçons. Il continuera, sur les traces de son père, cette vie de pionnier et d'aventurier, fidèle à ses deux cultures, sans jamais vraiment pouvoir en adopter une en particulier.
Il sera tour à tour recruteur de main-d'œuvre pour une compagnie forestière, forestier lui même, transporteur fluvial sur le fleuve Ogooué, chasseur de crocodiles, conseiller du président Léon M'Ba, vendeur de meubles puis à nouveau forestier. Sans toute fois perdre de vue les drames du Gabon, comme la lèpre, qu'il combattra en s'improvisant infirmier durant des années.
Curieux de tout, il saura se faire accepter de la plupart des ethnies qu'il sera amené à rencontrer durant ces expéditions dans tout le Gabon, il sera même initié au bwiti (société secrète au Gabon) dont il sortira transformé.

 

Le Mot de l'éditeur :
Ni blanc ni noir, exilé partout, Jean Michonet échappe à quinze ans à l'orphelinat de Brazzaville (on est avant la guerre) et devient recruteur de main-d'oeuvre pour le compte des compagnies forestières. Il écume le sud du Gabon, encore inexploré. Sa vie pourrait être un roman d'aventures comme tant d'autres, si ne le retenait, presque malgré lui, le subtil écheveau des solidarités humaines. Ayant gardé les meilleurs éléments de son « négoce », il crée son propre chantier, seul maître après Dieu en des villages décimés par la lèpre, grand connaisseur en essences tropicales, expert en serpents et anti-venins, attiré par les sociétés secrètes - le bwiti en particulier, dont il devient un initié notable. Femme noire, femme blanche... Michonet n'en a pas fini avec le compromis racial. « Conseiller » de Léon M'Ba, il vit sur le tas - et non sans pittoresque - le passage de l'Afrique ancestrale à celle des nouveaux États. Puis il retourne à sa vie de forestier où ne tardera pas à le surprendre - énième dégringolade - la fin de son empire des crocos. Rien ne manque à ce tableau : ni les intrigues, ni la magie, ni les chasses fabuleuses. Celles-ci passionneront le lecteur comme elles ont fasciné Christian Dedet, lequel devait nouer avec Michonet une amitié qui forme comme le ciment invisible de ce texte - une « histoire vraie » qui se donne à lire comme un roman. La presse, à la sortie du livre, saluera chapeau bas : « Un livre qui nous introduit dans les secrets de l'Afrique bien mieux que ne saurait le faire un régiment d'ethnologues. » GILLES LAPOUGE / LE MONDE « Reste un livre sans phrases vaines, sans pathos - bouleversant. A ce point pudique, et d'une langue si exacte que l'on ose à peine lui accoler quelques superlatifs, et le dire chef-d'oeuvre. Et pourtant !... Reste l'Afrique, comme on ne l'avait sans doute jamais dite. » MICHEL LE BRIS / LE NOUVEL OBSERVATEUR Passage en collection « Libretto » d'un livre qui fut l'un des succès de librairie des années 80 : La Mémoire du fleuve de Christian Dedet, qui raconte la vie d'un des derniers coureurs de brousse de l'Afrique éternelle. Un classique.(fnac)


Ce livre m'a permis de découvrir les différentes cultures et ethnies gabonaise et la vie dans ce pays depuis l'arrivée des 1er colons jusqu'aux années 70. Il ne s'agit pas d'un récit biographique , mais bel et bien d'un roman d'aventure qui m'a tenu en haleine du début à la fin, et c'est avec beaucoup de regret que j'ai tourné la dernière page.

 

En savoir plus :
Sur l'auteur
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26 décembre 2008 5 26 /12 /décembre /2008 00:57

  1790, l'Egypte est une province Ottomane sous le joug des pachas turcs et les beys mamelouks, la France sort à peine d'une révolution, Schéhérazade, fille de Chedid a 13 ans et mène une vie confortable et paisible entre ses parents, sa soeur Samira et son frère Nabil.
"...Et toi, toi Karim fils de Soleiman, roi des bouseux, un jour tu m'épouseras...", sure d'elle, fière et impulsive, Schéhérazade nous amènera jusqu'en 1827, traversant champs de bataille, massacres et pillages de la campagne d'Egypte de Bonaparte, luttes des égyptiens pour leur indépendance, lutte franco-anglaise pour le contrôle de la Route des Indes, arrivée au pouvoir d'un jeune officier turc qui deviendra le grand Pacha Mohamed Ali. Rien ne sera épargné à Shéhérazade et à sa famille, mais son inconscient courage lui apportera aussi du bonheur.

Ce livre donne un bon résumé de l'histoire de l'Egypte de cette époque avec comme fils d'Ariane la belle et trépidante Schéhérazade, dont le destin est bien évidemment lié au évènements de son pays.

J'ai dévoré les 682 pages de ce roman sans m'en apercevoir et je suis impatiente de lire la suite de l'histoire de Schéhérazade dans  "La fille du Nil"


Quatrième de couverture
Août 1790 ... "La Terre vibrait sous elle comme un être assoupi, nourri d'on ne sait quel rêve. Cette terre d'Egypte dont Schéhérazade, treize ans, savait toutes les senteurs, les moindres frémissements..." Schéhérazade c'est l'Egyptienne. Autour d'elle tente de survivre une Egypte exsangue, province ottomane que se déchirent depuis des siècles les pachas turcs et les beys mamelouks. Juillet 1798... Un certain général Bonaparte, aveuglé par son "rêve oriental", débarque à Alexandrie à la tête de quarante mille hommes. Dès lors, Schéhérazade et les siens sont pris dans un tourbillon meurtrier tandis qu'agonise l'Expédition française dans des bains de sang qui souilleront le sable du désert et les flots majestueux du Nil. C'est une prodigieuse fresque qui défile sous nos yeux, avec les espoirs, les passions, les tourments d'une femme, d'une famille, et, à travers eux, le destin de l'un des plus vieux peuples du monde.

L'auteur vu par l'éditeur
Gilbert Sinoué est né en Egypte en 1947. Après sa splendide évocation du médecin Avicenne dans La Route d'Ispahan (Denoël), il renoue avec le talent pour évoquer à travers la vie de Schéhérazade l'Egyptienne la trouble ambiguïté d'un Bonaparte fasciné par l'Orient et les bouleversements d'une Egypte à la recherche de son identité.

Poche: 681 pages
Editeur : Gallimard (2 avril 1993)
Collection : Folio
Acheter le livre : L'Égyptienne




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17 septembre 2008 3 17 /09 /septembre /2008 23:01

Passionnant comme souvent les livres de Yasmina Khadra, « Les sirènes de Bagdad » nous entraîne dans la lente mais inexorable descente aux enfers de ceux qui blessés dans leur amour-propre, humiliés, bafoués n'ont plus qu'une idée, nettoyer l'injure dans le sang.
Les sirènes de Bagdad, écrit en 2006 est le dernier volet d'une trilogie comprenant, les hirondelles de Kaboul et l'Attentat.
L'Irak est occupé par l'armée américaine et ses alliés, mais dans le village Irakien de Kafr Karam, la vie continue sans trop s'en ressentir. Le narrateur est un pacifiste dans l'âme, pas bagarreur pour un sous, il a souvent été la risée de ses petits camarades. La guerre le contraint à rentrer dans son village après quelques années d'étude à Bagdad. Là un peu désœuvré, sans travail ni argent, il vit dans la maison familiale, au crochet de ses sœurs. Le destin va le happer dans un tourbillon de violence, de haine, d'incompréhension, de vengeance jusqu'au pire qu'il puisse arriver à un Bédouin ; le déshonneur. Il sait alors que rien ne pourra plus l'arrêter et n'a plus qu'une seule idée en tête pour laver l'honneur de sa famille et pour servir « la cause », mourir dans un attentat kamikaze. De Kafr Karam à Bagdad puis à Beyrouth, il côtoie et consent maintenant à ce qu'il exécrait le plus hier ; la violence. Il reste malgré lui tiraillé entre le bien et le mal, les bons et les méchants, et les guerres fratricides qui sévissent à Bagdad lui montrent l'autre face d'une résistance qu'il croyait dirigé vers un seul adversaire.

Je ne peux que vous conseiller ce livre écrit par un humaniste qui essaye de donner aux occidentaux quelques clés d'accès à une culture orientale bien malmenée par les grandes puissances mondiales.
Acheter le livre : Les Sirènes de Bagdad

Bonne lecture
Bonne fin de journée



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13 avril 2008 7 13 /04 /avril /2008 23:34

Quelle place tenait la femme dans l'ancienne Egypte quelque 2000 ans avant notre ère ? Elle était l'égale de l'homme, répond Christiane Desroches Noblecourt et pouvait devenir médecin, prêtre ou administrateur. Elle savait aussi se montrer entreprenante et audacieuse, comme la reine Hatshepsout, dont l'extraordinaire expédition au coeur de l'Afrique nous est contée.
En utilisant habilement documents et légendes, histoires et anecdotes, l'auteur parvient à donner une image complète et vivante de la femme au temps des pharaons, tant dans sa fonction sacrée due dans sa vie quotidienne d'épouse, de mère ou d'amoureuse.




Quelques mots sur l'Auteur

Née en 1918 à Paris, Christiane Desroches Noblecourt est une des première femme égyptologue française.
Elle a contribué entre autre, au sauvetage des temples de Nubie menacés de disparition sous les eaux après la construction du canal de Suez. Elle a également été conservateur en chef du département égyptien du Louvre.
Maintes fois médaillé, Grande Médaille d'Argent de l'Unesco, Grand Officier de l'ordre de la Libération égyptien, Médaille de la Résistance, Officier de l'Ordre du Mérite,... la dernière en date étant la Grand'Croix de la Légion d'honneur
qui lui a été remise le 30 janvier 2008.
Acheter le livre :La femme au temps des pharaons

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4 avril 2008 5 04 /04 /avril /2008 07:56
 

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"Il y a du soleil dans ta main... et du vent, de l'eau salée... De la pluie aussi... une pluie chaude et une île pleine d'hommes noirs..."
Hero n'oubliera pas cette prédiction qui lui a été faite à 6 ans, comme elle ne restera pas insensible à ce roman lu en 1852 "la case de l'oncle Tom".

A partir de cette date elle n'aura de cesse de lutter contre l'esclavagisme, et c'est ce qui va la mener jusqu'à l'Ile de Zanzibar, à l'époque sous protectorat anglais, et dirigé par Sayyid Majid l'un des fils du Sultan Saïd (Sayyid Thuwaini, autre fils du Sultan régnait sur Mascate à Oman)
Sur place, cette jeune américaine de 17 ans ne doute pas de pouvoir mettre un terme à cet honteux trafic. Mais, au cours de la longue traversée qui doit la mener sur l'Ile, une terrible tempête bouleversera à jamais son destin.
En pleine querelle franco-anglaise sur la colonie de l'Ile, c'est avec la fougue de l'adolescence qu'elle va traverser la tourmente, tiraillée entre les différentes cultures et religions qui cohabitent à Zanzibar.
Lorsque l'on commence ce roman, on ne peut plus le lâcher ! En plus il y a des histoires d'amour !!! si, si !! et de beaux aventuriers, intrépides...et... bon j'arrête !
Ce qui m'a plu dans ce roman, c'est qu'il a une trame historique réelle. C'est, je trouve, plus agréable d'apprendre l'histoire d'un pays de manière romancée plutôt que dans un livre d'histoire.

Quelques mots sur l'auteur

Mary Margaret Kaye est née le 21 août 1908 à Simla en Inde, d'où elle n'est partie qu'à l'indépendance. Une grande partie de sa famille était au service de sa Majesté la Reine et son grand père travaillait pour la Compagnie des Indes. Après l'indépendance de l'Inde, elle a suivi son mari dans ses différentes missions : Kenya, Zanzibar, Egypte, Chypre, Allemagne. Elle est décédée le 29 janvier 2004 à Suffolk aux Etats Unis à l'age de 95 ans.

En 1978 est écrit "Le pavillon lointain", qui sera un best seller

Une princesse ordinaire en 1980

La mort en...série (suspens)

Mort à Andamans
Mort à Berlin
Mort à Chypre
Mort au Kashmir
Mort au Kenya
Mort à Zanzibar

...

Plus d'info ?
wikipedia
Geocities
Se procurer ce livre : Zanzibar Mary.M.Kaye

 

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30 mars 2008 7 30 /03 /mars /2008 23:54
undefinedAuteur : Andrée Chedid

"N'oublie pas ce que je dis : le sixième jour, ou bien on meurt ou bien on ressuscite." L'instituteur est lui-même touché par l'épidémie de choléra qui frappe l'Égypte en 1948. Son élève Hassan, accompagné de sa grand-mère Om Hassan, est devant l'école le sixième puis le septième jour. Mais il ne revient pas. Quand Hassan souffre à son tour des premiers symptômes, Om Hassan l'emmène loin du village où les dénonciateurs pullulent, et part rejoindre la mer purificatrice. Le courage de la vieille femme est immense, sa foi est invincible : "L'ombre, c'est la maladie du soleil, et rappelle-toi, le soleil gagne toujours." Mais la route est longue, et les obstacles innombrables, voire insensés, lorsqu'ils prennent l'apparence d'Okkasionne, le montreur de singes.

Présentation de l'éditeur
On fait sa vie. II faut vouloir sa vie. La volonté d'aimer, de vivre est un arbre naturel... " Pour Hassan, enfant beau et vigoureux il y a peu, aujourd'hui ratatiné comme un pruneau sec et bleu, la vie est un combat depuis que le choléra a posé sur lui son masque cruel. Dans cette course contre la mort, Saddika est là, grand-mère attentive, qui fait un barrage. Contre ceux qui l'épient, qui se méfient, qui veulent lui prendre l'enfant par peur de la contagion. Mais la vieille le sait. S'ils l'emportent, elle ne le reverra jamais. Alors il faut tenir. Jusqu'au sixième jour ! Le sixième jour, ou bien on meurt, ou bien on ressuscite..

On se souvient également de la formidable interprétation du role de Saddika par la chanteuse Dalida. vidéo

Quelques mots sur l'auteur
Andrée Chedid  (née au Caire le 20 mars 1920) est une femme de lettres et poétesse française d'origine libanaise et égyptienne. Elle est la mère du chanteur Louis Chedid et de Michèle Chedid-Koltz, peintre, et la grand-mère du chanteur Matthieu Chedid ...lire la suite



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Présentation

Bonjour,
Le Thème principal de ce blog était l'Egypte, mais il y a tant de merveilleux endroits sur notre planète ! Vous y trouverez également des articles sur mes voyages en France et ailleurs, mes impressions sur des spectacles, des livres,... enfin, tout ce qui m'intéresse et que j'ai envie de partager.
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