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2 juin 2006 5 02 /06 /juin /2006 00:18
Les Egyptiens de l’antiquité estimaient que le Nil « don des Dieux » avait été créé spécialement pour eux. Hapy (Seigneur de l’inondation) apportait à leur pays le limon qui lui permettait de devenir « Ta kemt » (la terre noire), cela leur suffisait et ils se soucièrent fort peu de connaître ses sources.
Les premiers à s’y intéresser furent les Grecs. Au Vème siècle, l’historien Hérodote remonta le Nil jusqu’à l’île Eléphantine afin de comprendre le système des crues et tenter de déterminer l’origine du fleuve. Il fut à l’origine d’une théorie, qui faisait du Nil et du Niger un seul et même fleuve.

Trois siècles plus tard, différents textes mentionnèrent de mystérieux Monts de la Lune où naissait le Nil et qui seraient habités par des peuple de géants et d’ogres.
Intrigué par ces rumeurs Néron (Empereur romain) décida d’envoyer en 54 une expédition à la recherche des ces monts. Celle-ci échoua, arrêtée par les marais d’Al Soudd au Soudan. C’est au II ème siècle que Ptolémée (astronome, mathématicien, géographe grec) dressa ses cartes du monde connu, en s’appuyant sur les informations d’un autre géographe grec, Marin de Tyr. Le Nil y figure avec un affluent sur la rive droite (le Nil bleu) venant d’Ethiopie et un cours principal (le Nil blanc) issu de trois lacs alimentés eux-mêmes par trois sources descendants des mythiques Monts de la Lune.
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Plusieurs expéditions eurent lieu durant le XVIII ème siècles. Les Britanniques d’abord, avec l’Ecossais Bruce qui explora la région du lac Tana et remonta le cours du petit Abbaï sur lequel il affirma avoir découvert les sources du Nil. Puis Bonaparte et le Français Cailliaud qui permit de mettre en évidence que le Nil bleu n’était qu’un affluent du cours principal du Nil blanc. C’est en 1855 que la grande aventure de la découverte du Nil débuta avec l’expédition de Speke et Burton. Le 30 juillet 1858 Speke parvient au lac Nianza, rebaptisé Victoria en l’honneur de la souveraine britannique, ce lac de 68100 km² ne pouvait, selon lui, qu’être le « père du Nil ». Mais il fut contesté par Burton qui affirmait qu’un lac ne pouvait être une source et qu’il fallait continuer à chercher la véritable origine du fleuve plus à l’Est vers le Kilimandjaro.
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Entre 1863 et 1865 Baker, un autre compagnon de Speke, remonta un des affluents du Nil blanc jusqu’au lac Louta Nzigé qu’il rebaptisa lac Albert, mais il ne pût pas mettre en évidence une relation entre ce dernier le Nil Victoria.
Entre 1871 et 1875, Livingston et Stanley s’attaquèrent à l’énigme. Le premier mourut en 1873 sans avoir trouvé la solution. En 1875 Stanley visita deux nouveaux lacs, Edouard et George et aperçut les sommets enneigés du Rouenzori. Il avait devant les yeux les mythiques Monts de la Lune. Il avait raison. Le Nil allait livrer son secret !
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C’est au XX ème siècle que cette dernière théorie fut confirmée, lorsqu’en 1906 le duc des Abruzzes gravit le Rouenzori (Monts de la Lune – 5119 m) et découvrit différentes sources potentielles. L’origine du Nil ne faisait alors plus de doute, un petit ruisseau du Rouenzori couvert de forêt équatoriale, au Burundi, donne naissance à la rivière Kassoumo qui prend le nom de Kaguéra. Cette dernière suit à peu près la frontière entre le Rwanda et la Tanzanie, avant de se jeter dans la partie tanzanienne du lac Victoria. Le Nil Victoria sort de sa partie ougandaise et traverse le pays en passant par le lac Kioga, puis par le lac Moboutou (ex lac Albert), qu’alimentent aussi la rivière Semliki venue du lac Edouard. En sortant du lac Moboutou, le fleuve prend le nom du Nil Albert (Bahr al Djabal), et s’élance à travers le Soudan où il augmente des apports de 3 grands affluents, le Bahr al Ghazal à la hauteur du lac No, où il change encore de nom pour s’appeler désormais Nil blanc (Bahr al Abiad). Le Sobat en amont de Kodot (l’ancienne Fachoda), et le Nil bleu (Bahr al Azrak) à la hauteur de Khartoum. Le fleuve à déjà couvert 4000km, il lui en reste encore 2700 pour parvenir à la Méditerranée. Il va les parcourir au milieu des immenses étendues désertiques qui constituent le Soudan et l’Egypte en franchissant entre Omdourman et Assouan six cataractes.  

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commentaires

T
Pas étonnant que j'aie rêvé d'eau cette nuit
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